Les murmures de la Havane

Masiko, de son nom véritable Michel Allemand, est un artiste de rue qui se rend régulièrement à Cuba. Il a peint au pochoir ses animaux sortis de la jungle ou de la savane sur les murs de La Havane et d’autres communes cubaines. Il en a produit des images qui permettent, par delà les oeuvres de découvrir ou redécouvrir les rues et ruelles de La Havane et ses habitant(s).

Une façon originale pour le lecteur de se promener dans la plus pirate des villes de la Grande Île. Masiko en profite pour nous faire partager son travail avec des artistes cubains.

Coups Doubles

Jean-Denys Phillipe, dessinateur, illustrateur-plasticien, est l’un de ces forçats de la plume, du trait, de l’encre qu’elle soit de Chine ou d’ailleurs. Depuis belle lurette il livre ses dessins aux journaux, et particulièrement à l’Humanité depuis plus de quinze ans. Son trait a mordu aussi les pages du Monde, de la Chronique d’Amnesty International, de l’hebdomadaire Révolution, des hors-séries Thématiques de la Nouvelle Vie Ouvrière, le journal de la CGT, et de Force Ouvrière Hebdo.

Ses œuvres dessinées s’inscrivent dans la durée d’autant plus qu’il accompagne chacune d’entre elles d’un volume, sculpture de petite taille qu’il travaille avec des matériaux de récupération. Cela nous donne un double regard sur l’actualité et sur le monde tel qu’il va.

Préface de Jean-Emmanuel Ducoin, rédacteur en chef de l’Humanité

Postface d’Alain Liévaux

Où t’habites

POEMES D’OLIVIER LANNUZEL Peintures de Corinne Jullien

C’est une petite devinette venue de l’enfance : “T’habites à combien de kilomètres de Tours ?” Et c’est un jeu pratiqué en famille, qui consiste à trouver toutes les villes où il peut être excitant d’habiter. Ou cocasse, ou déprimant… Aux “t’habites Bourg-la-Reine” et “t’habites porte des Lilas” des débuts sont venus s’ajouter “t’habites à Porte-Joie dans l’Eure” et t’habites à Dore-l’Église”, “t’habites Moscou” et “t’habites la Perse”. Ce sont céans plus de deux cents sites recensés.

Autant d’invites au voyage amoureux et imaginaire

Les fleuves foudroyés

L’horizon s’était mis à bouillir. Il avait gonflé, s’était gondolé, avait explosé. Une éruption blanche avait bousculé la rectitude de la plaine. Le sol caillouteux s’était fissuré en un maillage ténu ; il expectorait une poussière translucide, dans un vacarme de rocs amoncelés, frottés, abrasés, puis roulés en cascade.

Ainsi débute le roman, présenté par Christian Kazandjian, tiré des manuscrits de Douglas C. Bravo. De cette catastrophe naturelle, de cette catastrophe humaine, un nouveau monde peut-il éclore ? Ceux qui ont fui leur pays dévasté par ce choc venu du ciel, qui ont traversé l’océan, sont de nouveau happés par la disparition, le meurtre peut-être, la mort sûrement. Le tranchant des verbes, le cisèlement des mots, emporteront le lecteur et la lectrice.

Que vient faire, in fine, un policier sur cette terre dévastée où les vivants n’osent même plus parler aux morts ? Le dialogue entre l’homme enquêteur et une vieille femme prend une forme singulière.

Il n’y a pas que les fleuves qui sont foudroyés, les cœurs le sont aussi.

Voix sans voile

L’auteure, réalisatrice , a réalisé de nombreux reportages au cours de la deuxième partie des années quatre-vingt-dix du siècle dernier, et dans la première moitié des années 2000, dans de nombreuses régions d’Algérie.

Des femmes, victimes des violences et de la guerre et qui ont pris part au combat contre le fondamentalisme, témoignent. Comme l’écrit Horria Saïhi « ces témoignages qui ne peuvent constituer qu’une facette de la réalité », sont la trame de ces multiples récits.

« Témoin du drame que vivait mon pays, aller sur le terrain avec un magnétophone ou une caméra, était pour moi une nécessité vitale, tout comme faire parler, laisser s’exprimer, enregistrer un maximum de témoignages est une responsabilité et un devoir de journaliste dont je ne pouvais me dispenser », écrit-elle.

Sur le terrain, dans des zones où les assassinats sont légions et où des combattants patriotes affrontent les armes à la main des maquis islamistes, Horria Saïhi est allée recueillir des témoignages et fait vivre l’Algérie de ces années de plomb.

Un hommage à toutes les femmes qui ont combattu pour la liberté de toutes et de tous.

Crise de la fédération de Paris du PCF

Il y a plus de trente ans « l’affaire Fiszbin » secouait la Fédération de Paris du PCF. La crise vue de l’intérieur avec des témoignages et analyses de Roland Wlos (qui a assuré la coordination), Gérard Alezard, Henri Malberg, Pascal Santoni. Introduction de Jacques Dimet, postface dePierre Laurent, secrétaire national du PCF.

Collage Résistant(s)

Une version de 19′ spécialement montée pour l’occasion du film d’Hamid Benamra Bouts de vie, bouts de rêve est offerte. Préface d’Errnest Pignon-Eernest, postface de Patrick Le Hyaric, directeur de L’Humanité.

Version Toile du Marais (couverture toile du Marais sanguine), signée par l’auteur est également disponible (150 € + frais de port). Contactez-nous directement pour plus d’informations

 

C’est toujours la vie qui gagne

Nouvelle édition de C’est toujours la vie qui gagne dans une version enrichie et augmentée, notamment par deux reportages en Grèce qui montrent les bouleversements en cours dans ce pays.

La chaise

Une chronique romancée des années de braise qui ont marqué l’Algérie des années 80 à l’aube du deuxième millénaire. L’auteur revient également –comme des flash backs jusqu’au temps des guerres puniques pour nous rappeler que l’Algérie cherche aussi ses racines berbères et amazigh.

La chaise de Marwane El Massini est en vente :
– librairie L’Odeur du temps (Marseille), 35 rue Pavillon, 13001 Marseille
– librairie de la renaissance (Toulouse), 1 allée Marc Saint Saens 31100 Toulouse

Snecma – des femmes et des hommes debout

Ils et elles ont travaillé dans les ateliers de production, dans les bureaux administratifs. Ouvriers, techniciens, cadres, employés. Ils peuvent faire leur cette devise de fraternité : « tout ce qui est humain est notre ». La solidarité est essentielle à leurs yeux. Par ce recueil, constitué de discours tenus dans les « pots de départ » à la retraite, ou par des propos et notes recueillis, c’est un tout un pan de la vie au travail qui est dévoilé. Ces militantes et militants de la CGT ont contribué au développement de l’industrie de l’aviation civile trouvant la voie pour dépasser le « tout militaire ». Ce sont des périodes de leurs vies qui sont évoquées ici. L’amour du travail bien fait et la défense intransigeante des intérêts des salariés.