C’est une lettre de tempête. Une lettre de démence.
Celle d’une femme imprimant à sa descente en enfer des vocalises menaçantes. Et c’est une rencontre, inscrite sous
le signe de la contrainte, entre un auteur et un artiste.
Une contrainte traduite sous la forme d’un lipogramme composé par Olivier Lannuzel. Une progression de la tempête illustrée par des « divagations météorologiques », dessins à l’encre de chine de Jean-Denys Phillipe.
Gérard Barboteu a pendant des décennies, participé à l’élaboration de milliers de profils pour le compte d’agences matrimoniales. Du haut de gamme.
Il a ouvert ses armoires, et sorti ses carnets. Tout est vrai dans ce qu’il nous conte. Évidemment les noms, les lieux ont été changés. Mais la trame et les faits sont bien réels.
Par-delà les anecdotes, souvent savoureuses, c’est à une véritable plongée dans le monde des marieurs et marieuses que nous invite Gérard Barboteu, ancien du groupe musical «Les sales gosses» qui fit le bonheur des uns et des autres dans les années soixante-dix.
Collection Au Quotidien, dirigée par Bertrand Rosenthal
De 1997 à 2003, Pascal Lazarre fut le directeur artistique de la Grande Scène de la Fête de L’Humanité. Comment fait-on vivre cette plus grande scène d’Europe où se côtoient les artistes les plus prestigieux et où l’on fait également la part belle aux jeunes talents et aux découvertes ? Que se passe-t- il dans le backstage ? Comment organise-t- on la programmation ?
Il nous livre ici, sans fioriture, ses réflexions et ses souvenirs, à la manière d’un carnet de bal où il a soigneusement écrit face à chaque nom d’artiste, le style de musique, l’ambiance, les réactions du public, ses commentaires.
Pascal Lazarre est un méticuleux. Il donne aussi force détails techniques sur l’art et la manière de filmer la Grande Scène, l’installation des colonnes de son, les répétitions, les rencontres avec les artistes, les producteurs.
Une plongée dans les entrailles de la Grande Scène.
On s’affronte violemment sur la Zad (zone à défendre) de Montretout.
Les grenades partent dans tous les sens, une ombre s’affaisse. Magali Bourgeade, pigiste à la revue Les Papiers nickelés prépare un dossier sur l’insurrection qui revient. Elle ne s’attend pas à se retrouver au cœur d’une ténébreuse affaire où se mêlent préfet, coquins et copains de promotion et où les remugles du passé remontent à la surface.
Racine, un historien-libraire, et Magali se penchent sur le mort étrange de la Zad.
Un polar de nos temps troublés.
Pierino da Vinci, neveu de Léonard, avait 17 ans en 1548 lorsqu’il sculpta le Jeune Fleuve au « corps svelte » et « à la pose légèrement féminine » comme l’écrit Charles Avery dans La sculpture florentine de la Renaissance.
Franck Delorieux, photographe, poète, écrivain a sublimé par son art le Jeune Fleuve, comme l’éphémère modèle contemporain qui a dansé devant son objectif.
En mêlant la pierre immortelle au corps mortel, l’auteur nous montre que l’œil du photographe est aussi fort que la plume du poète.