Aragon, l’oiseau de feu dans ses dessins

Aragon, l’oiseau de feu dans ses dessins, d’Olivier Barbarant, a été publié dans Les Lettres françaises n°5-171 (mai 2019). Dans ce texte l’auteur revient sur la publication de J.R -75-, Le Cadeau à Jean, une œuvre inédite de Louis Aragon

Olivier Barbarant, ancien élève de l’ENS Fontenay- Saint-Cloud, est agrégé de Lettres modernes, docteur es-lettres à l’Université Paris-VII. Spécialiste reconnu d’Aragon, il a notamment dirigé la publication des Œuvres poétiques complètes (Gallimard, 2007).

Il a également publié de nombreux recueils de poésie, dont Odes dérisoires et autres poèmes (anthologie), Gallimard, 2016.

CUBA EN RÉVOLUTION

Pedro Ross Leal a été pendant dix-sept ans secrétaire général de la CTC, la centrale des travailleurs de Cuba. Il vécu au plus près la « période spéciale » instituée dans la Grande île après la dissolution de l’URSS et le renforcement du blocus nord-américain. Période pendant laquelle furent également, à l’initiative des syndicalistes, mis sur pieds des parlements ouvriers dans les entreprises. Par delà cette expérience Pedro Ross Réal revient aussi sur l’histoire de Cuba et des luttes d’un peuple qui place l’indépendance au dessus de tout. Pedro Ross a participé dans sa jeunesse à la lutte clandestine contre la dictature de Batista. Il fut également l’un des fondateurs du parti communiste de Cuba et un combattant internationaliste en Angola.

336 pages, 22 €

J•R -75-

C’est un livre très particulier que nous avons décidé de publier à la demande de Jean Ristat. Par la forme, c’est un livre. C’est un carnet de dessins composés et agencés par Louis Aragon. Un exemplaire unique que nous avons décidé de faire connaître et de montrer.

En 1975, Aragon fait un cadeau à Jean Ristat. Il s’agit d’un carnet de croquis, de dessins au feutre, au pastel, à la mine, au stylo. En tout cinquante planches, le plus souvent sur une page, parfois sur deux.

La découverte, page par page, de ces dessins est le cheminement d’une histoire. Celle d’une rencontre entre deux hommes que l’on perçoit dans chaque détail des dessins ou des phrases qui les accompagnent. Aragon se livre et se révèle, nous révèle, un pan de sa personnalité. De l’audace, beaucoup d’audace sous ses traits de plume.

Le fou d’Elsa met sur la table à dessin, et en couleur, son amour de l’homme. Ce carnet n’a jamais été publié et n’a été que rarement dévoilé.

Aujourd’hui Jean Ristat a voulu le rendre public afin que toutes et tous puissent dé- couvrir la force de ce que voulait exprimer Aragon.

 

Le coffret comprend la reproduction du carnet accompagné d’un livret de présentation incluant un texte de Jean Ristat

L’Énergie pour tous

La maison brûle et nous regardons ailleurs, disait un ancien président de la République. Ce constat est toujours d’actualité. Le réchauffement climatique vient bousculer bien des certitudes et pose la question de la survie de l’Humanité, à court terme.

Pourtant, dans notre monde, il existe bien une injustice fondamentale: celle du déséquilibre énergétique. Des centaines de millions de personnes n’ont pas accès à l’énergie, qui devrait être pourtant un droit fondamental, comme celui de l’accès à l’eau ou à l’air.

Or, le droit à l’accès à l’énergie pour tous se heurte à la volonté politique de déréglementation et de privatisation du secteur de l’énergie. L’ouvrage de Gilles Pereyron aborde bien évidemment le besoin vital que représente l’accès à l’énergie pour les pays en développement mais aussi la question de la précarité énergétique dans les pays dits développés. Il propose des solutions alternatives.

68’art

Il n’y a pas de lézard, graphique ou pas. Mai 68 est la plus grande cassure dans la société post seconde guerre mondiale.

En mai et juin, des dizaines de milliers d’étudiants et lycéens descendent dans la rue. La France vit la plus grande grève qu’elle ait connue depuis 1936, avec des centaines d’occupation d’usines, de bureaux, de magasins.

Chantal Montellier, bédéaste, nous livre dix nouvelles, noires, écrites à partir des slogans qui nous incitaient à changer la vie.

32 affiches détournées de mai 68 et adaptées à l’ère macronienne accompagnent l’oeuvre.

Renée

C’est une lettre de tempête. Une lettre de démence.

Celle d’une femme imprimant à sa descente en enfer des vocalises menaçantes. Et c’est une rencontre, inscrite sous
le signe de la contrainte, entre un auteur et un artiste.
Une contrainte traduite sous la forme d’un lipogramme composé par Olivier Lannuzel. Une progression de la tempête illustrée par des « divagations météorologiques », dessins à l’encre de chine de Jean-Denys Phillipe.

Mariages haut de gamme

Gérard Barboteu a pendant des décennies, participé à l’élaboration de milliers de profils pour le compte d’agences matrimoniales. Du haut de gamme.

Il a ouvert ses armoires, et sorti ses carnets. Tout est vrai dans ce qu’il nous conte. Évidemment les noms, les lieux ont été changés. Mais la trame et les faits sont bien réels.

Par-delà les anecdotes, souvent savoureuses, c’est à une véritable plongée dans le monde des marieurs et marieuses que nous invite Gérard Barboteu, ancien du groupe musical «Les sales gosses» qui fit le bonheur des uns et des autres dans les années soixante-dix.

Collection Au Quotidien, dirigée par Bertrand Rosenthal

Mes Fêtes de l’Humanité

De 1997 à 2003, Pascal Lazarre fut le directeur artistique de la Grande Scène de la Fête de L’Humanité. Comment fait-on vivre cette plus grande scène d’Europe où se côtoient les artistes les plus prestigieux et où l’on fait également la part belle aux jeunes talents et aux découvertes ? Que se passe-t- il dans le backstage ? Comment organise-t- on la programmation ?

Il nous livre ici, sans fioriture, ses réflexions et ses souvenirs, à la manière d’un carnet de bal où il a soigneusement écrit face à chaque nom d’artiste, le style de musique, l’ambiance, les réactions du public, ses commentaires.
Pascal Lazarre est un méticuleux. Il donne aussi force détails techniques sur l’art et la manière de filmer la Grande Scène, l’installation des colonnes de son, les répétitions, les rencontres avec les artistes, les producteurs.
Une plongée dans les entrailles de la Grande Scène.

GROGNARDS.NET

On s’affronte violemment sur la Zad (zone à défendre) de Montretout.

Les grenades partent dans tous les sens, une ombre s’affaisse. Magali Bourgeade, pigiste à la revue Les Papiers nickelés prépare un dossier sur l’insurrection qui revient. Elle ne s’attend pas à se retrouver au cœur d’une ténébreuse affaire où se mêlent préfet, coquins et copains de promotion et où les remugles du passé remontent à la surface.

Racine, un historien-libraire, et Magali se penchent sur le mort étrange de la Zad.

Un polar de nos temps troublés.

Le rameau vert

Pierino da Vinci, neveu de Léonard, avait 17 ans en 1548 lorsqu’il sculpta le Jeune Fleuve au « corps svelte » et « à la pose légèrement féminine » comme l’écrit Charles Avery dans La sculpture florentine de la Renaissance.

Franck  Delorieux, photographe, poète, écrivain a sublimé par son art le Jeune Fleuve, comme l’éphémère modèle contemporain qui a dansé devant son objectif.

En mêlant la pierre immortelle au corps mortel, l’auteur nous montre que l’œil du photographe est aussi fort que la plume du poète.