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COUP DE PROJO SUR LES LETTRES

COUP DE PROJO SUR LES LETTRES

Les Lettres françaises ont pris, publiquement, durant l’été, deux positions claires. Devant la menace d’une prise de pouvoir par l’extrême-droite, suite à la dissolution surprise de l’Assemblée nationale par le Président Macron nous avons soutenu, le 13 juin 2024, l’exigence de voir se former un Nouveau Front populaire. Nous écrivions notamment : « Dans un mois, le risque est grand de voir un gouvernement d’extrême-droite, formé par héritiers de la collaboration et du pétainisme, admirateurs des terroristes de l’OAS, se constituer. » Et concluions : « Ce fil rouge tissé tout au long de notre histoire est un point de repère : ne rien céder à l’extrême-droite, au racisme, à la xénophobie. » La deuxième prise de position des Lettres fut de signer avec plus de 90 autres publications un appel pour « constituer un front commun des médias contre l’extrême-droite » (1).
Le danger a été écarté après l’arrivée en tête, en nombre de sièges, de la coalition du Nouveau Front populaire à l’Assemblée. Ce répit doit être mis à profit pour consolider le barrage face à l’extrême-droite, que l’on pourrait qualifier de national-populisme.

Dans cette période il est crucial de veiller au développement des Lettres. Nous sommes le seul journal qui rend compte des Arts et des Lettres, en abordant tous les sujets de la culture et de l’Histoire. Mais nous sommes confrontés à des questions financières, que nous réglons au coup par coup et qui ne manquent pas d’avoir des répercussions sur la qualité que nous devons à nos lecteurs. Ainsi, de nouveau, et depuis plusieurs numéros, le journal arrive trop tardivement à nos abonnés. Nous n’avons pas encore pu mettre en place une diffusion dans les librairies mais nous ne désespérons pas de pouvoir y parvenir pour le début 2025. Nous avons également pris du retard dans la relance à nos lecteurs dont l’abonnement venait à expiration.
Nous pouvons cependant annoncer que nous allons publier d’ici fin décembre deux Hors-Série, dont l’un consacré à Cuba. Nous allons également remettre en route l’Association des Amis des lettres françaises et Éditions Helvétius (qui édite Les Lettres françaises) va lancer dans les semaines à venir un financement participatif qui permettra de continuer à publier de manière régulière Les Lettres et, à court terme, d’embaucher une personne pour faire vivre la structure.
Nous allons également éditer une lettre d’info par mail.
N’hésitez pas à faire connaître Les Lettres françaises autour de vous.

Jacques Dimet, directeur de publication.
(Texte publié dans le numéro d’octobre 2024 des Lettres françaises.)

1.On peut trouver ces deux communiqués sur le compte X (ex Twitter) des Éditions Helvétius : x.com/EHelvetius (13 et 19 juin) et sur Facebook : facebook.com/editionshelvetius/

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POUR UN NOUVEAU QUINQUENNAT DES «LETTRES FRANÇAISES»

En septembre 2023, cela fera cinq ans que nous avons publié, à la demande de Jean Ristat, le numéro zéro de cette nouvelle aventure des Lettres françaises. Depuis nous avons publié 56 numéros (dont des numéros doubles).
L’aventure ne fait que commencer.
Les Lettres françaises, version papier, sont donc ressorties fin 2018. Depuis 2015 notre pays vit sous différentes lois d’exceptions –où pendant un temps les rassemblements festifs et culturels étaient suspendus, les librairies fermées, les concerts et expositions annulés. Des lois d’exception, donc, censées être provisoires, ont été versées dans le droit commun. On passe, presque subrepticement, d’un État démocratique (tout ce qui n’est pas interdit est autorisé) à un État plus autoritaire (tout ce qui n’est pas autorisé est interdit). Ces états d’exception (qu’on les considère justifiés ou non) : antiterroristes, sanitaires etc. n’ont pas aidé et n’aident toujours pas au développement de la presse et des revues. À cette situation complexe, que chacun d’entre nous connaît, s’ajoute la crise sociale et économique importante marquée notamment par le conflit sur les retraites, mais aussi par une paupérisation accrue due en particulier à l’inflation. Cette inflation notamment qui relègue bien souvent l’achat de livres et de journaux au second plan.
L’inflation a touché, en dehors même des produits courants, tout ce qui concourt à la chaîne de l’imprimé et de la diffusion : augmentation des tarifs de La Poste et de la distribution, du papier, de l’encre, de l’énergie et par voie de conséquence de l’impression et du façonnage (dont de nombreuses entreprises ont du fermer).
Or, un mensuel comme Les Lettres françaises est tributaire de tous ces éléments.
Nous réussissons à éditer chaque mois Les Lettres grâce évidemment d’abord au travail de l’équipe de collaborateurs des Lettres, qui excelle à faire découvrir des œuvres littéraires, poétiques, des essais, théâtrales, cinématographiques et des Beaux-Arts, sans oublier la photographie. Nous le devons aussi à nos amis du Livre et du Papier qui nous apportent une aide précieuse du point de vue technique.
Pour le moment, nous ne sommes pas parvenus à distribuer Les Lettres françaises en librairie, malgré les demandes de nombreux libraires et de nouveaux lecteurs potentiels. Nous ne sommes pas encore outillés pour cela, car cela signifie un suivi précis, quasiment au jour le jour, des dépôts et des ventes. Pour ce faire nous devons engager de nouveaux frais. Mais nous voulons franchir, tous ensemble, cette étape décisive pour permettre aux Lettres d’aborder ainsi un nouveau « quinquennat » dynamique.
Tout cela nécessite naturellement des fonds et, pourtant, nous avons décidé de ne pas augmenter les tarifs d’abonnements et le prix au numéro pour permettre que Les Lettres soient découvertes et lues par le plus grand nombre.
Maintenir et développer Les Lettres, défendre l’Art et la lecture, c’est à dire l’imprimé (qui n’est pas incompatible avec un développement parallèle du numérique), fait partie de nos ambitions.
Nous ne lançons pas non plus une souscription comme le font d’autres titres, car nous considérons que nos abonnés font souvent un effort considérable, à preuve le nombre grandissant d’abonnements de soutien que nous recevons.
Nous comptons sur les lectrices et lecteurs des Lettres pour faire connaître largement le mensuel autour d’eux, afin d’amplifier le courant de nouveaux abonnés et de réabonnements importants que nous connaissons ces dernières semaines.

Jacques Dimet, éditeur et directeur de publication des Lettres françaises

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La fin de l’année approche, faites vous plaisir et faites plaisir

D’ici quelques semaines nous passerons d’une année l’autre. Bien que la situation européenne soit plombée et nous plombe : guerre en Ukraine, crise énergétique, inflation, baisse du pouvoir d’achat, nous pouvons préparer une année 2023 qui soit meilleure.

Vous pouvez trouver sur le site de quoi satisfaire votre curiosité et préparer vos cadeaux de fin d’année (ou d’anniversaire, ou de départ à la retraite, ou de ce que vous voulez).

Nous sommes encore pour quelques petites semaines en 2022 et le 24 décembre prochain sera célébré le 40e anniversaire de la disparition de Louis Aragon. Nous avons publié un livre inédit : J.R-75, Le cadeau à Jean –fac-similé conforme à l’œuvre originale (un exemplaire unique, sur carnet à dessins conçu, dessiné et écrit par Aragon pour Jean Ristat à l’occasion de la Fête de la Saint-Jean 1975). Une œuvre d’Art à part entière et une façon de découvrir un pan entier de la vie du poète. Vendu en coffret celui-ci contient un livret avec un texte de présentation de Jean Ristat et un mot de l’éditeur. Par ailleurs un opuscule d’Olivier Barbarant (reprise d’un article publié par Les Lettres françaises) explique la genèse de ce cadeau et la place qu’il occupe dans l’œuvre d’Aragon (Aragon, l’oiseau de feu dans ses dessins).

Autour d’Aragon nous avons également publié de Christian Langeois De ce que j’ai vécu à ce que j’imagine, la biographie de Jean-Pierre Chabrol qui évoque notamment les rapports de ce dernier avec Louis Aragon et Elsa Triolet.

D’ici quelques semaines nous publierons en livre un entretien avec Jean Ferrat, réalisé en 2006  par Jean Ristat et Franck Delorieux, paru à l’époque dans Les Lettres françaises.

Les Lettres françaises, sous la direction de Jean Ristat, dont nous sommes l’éditeur.

Rappelons aussi ce que nous écrivions l’an passé, car la situation s’est aggravé cette année : les « petites » maisons d’édition indépendantes se trouvent confrontées à la hausse massive (et à la pénurie) des prix du papier, mais aussi du prix de l’encre ce qui a naturellement des conséquences sur les devis des imprimeurs. 

Nous nous en tenons à notre ligne de conduite : nous faisons imprimer tous nos ouvrages en France. 

Acheter des livres aujourd’hui, s’abonner aux Lettres françaises c’est aider la filière du livre et de l’imprimé.

Et, offrir un livre, ne se fait pas uniquement pendant les Fêtes…

Regardez nos publications sur notre site et faites votre choix. Cela vous comblera et cela nous aidera à continuer.

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Noël, Noëlle, Noiel, c’est dans quelques jours

Pandémie, strictes mesures sanitaires qui, parfois, confinent à l’absurde (et qui préparent surtout une société de contraintes et d’atteintes aux libertés), montée de l’extrême-droite et du néofascisme, 2021 ne restera pas dans les annales comme un bon cru pour les libertés démocratiques.

Mais dans le même temps (selon la formule remise au goût du jour par le président Macron), nous assistons à une montée importante des luttes sociales (et qui souvent sont couronnées de succès), notamment sur les salaires. 

Bref, finissons 2021 et préparons 2022.

Les « petites » maisons d’édition indépendantes se trouvent confrontées à la hausse massive (et à la pénurie) des prix du papier, mais aussi du prix de l’encre ce qui a naturellement des conséquences sur les devis des imprimeurs. 

Nous nous en tenons à notre ligne de conduite : nous faisons imprimer tous nos ouvrages et aussi le mensuel Les Lettres françaises, dont nous sommes l’éditeur, en France. 

Acheter des livres aujourd’hui, s’abonner aux Lettres françaises c’est aider la filière du livre et de l’imprimé.

Et, offrir un livre, ne se fait pas uniquement pendant les Fêtes.

Regardez nos publications sur notre site et faites votre choix. Cela vous comblera et cela nous aidera à continuer.

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Nouvelles des Éditions Helvétius

Sortie réussie pour 100 ans d’histoire de France et du PCF. Les communistes s’affichent, (catalogue de l’exposition éponyme qui se tiendra à l’Espace Niemeyer à partir du 29 novembre 2020) dont la présentation a été faite à La Bellevilloise, à l’espace Livres de la Fête de l’Humanité autrement. Plusieurs centaines d’exemplaires ont été commandés, nous devrions atteindre rapidement le millier d’exemplaires vendus.

L’édition du catalogue avec 2 DVD (trois heures de films) conçus par Ciné-Archives est en voie d’achèvement. Elle devrait être prête fin octobre-début novembre. Il faut souligner l’excellence du travail de notre imprimeur Rivet-pe à Limoges qui malgré les difficiles conditions dues à la crise sanitaire a mis tous ses moyens pour que nous puissions sortir dans des délais raisonnables.

Nicolas Duffour a présenté son livre, L’espion de mon père, lors de l’émission littéraire Tambour battant d’Antoine Spire et Patrick Tudoret sur Demain TV

Échec au kaiser de Jean-Philippe Milesy, sortira le 20 octobre. Vous pouvez le commander dès maintenant. Il sera à la disposition des libraires dès le 23 octobre.

Regards sur la Havane, de Franck Delorieux, livre de photographies, présenté par Marc Sagaert, directeur général de l’Alliance française à Cuba, sortira en novembre. Un magnifique cadeau pour les Fêtes et les amoureux de Cuba.

En préparation (sorties prévues en 2020 également) : L’aventure CapEchecs de Pascal Lazarre ; Opération Boléro Paprika de José Fort. (Sorties en 2021) : une biographie de Jean-Pierre Chabrol, écrite par Christian Langeois et le nouveau roman historique de Guy Pernet, Jacques-Auguste Trésor. Nous reviendrons sur le contenu de ces ouvrages dès que nous les mettrons en pré vente.

Enfin, nous portons une attention toute particulière au démarrage en janvier 2021 de la toute nouvelle maison d’édition féministe Daronnes, auquel nous apportons notre soutien.

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La Fête, quand même

Éditions Helvétius et Les Lettres françaises ont participé à la Fête de l’Humanité autrement, qui s’est tenue dans différents lieux les 11,12 et 13 septembre dernier.

Nous étions présents à l’Espace Livre à La Bellevilloise (Paris 20e). C’est toujours un pincement au cœur de revenir dans cette ancienne coopérative ouvrière de consommation, fondée en 1877 et qui par la suite deviendra un centre actif du mouvement ouvrier révolutionnaire. 

Nous avons pu y présenter en avant première le livre 100 ans d’histoire de France et du PCF sur les murs. Les communistes s’affichent, catalogue de l’exposition à venir à l’Espace Niemeyer  (du 19 novembre 2020 à la fin janvier 1921). (1)

Jacques Dimet a remplacé Guillaume Roubaud-Quashie, empêché, dans le premier débat sur le centenaire du parti communiste (voir vidéo, à partir de 1h06).

Nouveauté présentée également, le livre de Nicolas Duffour, L’Espion de mon père. Beaucoup d’intérêts pour nos livres –et nos cartes postales- et pour Les Lettres françaises, revue mensuelle dirigée par Jean Ristat.

Nos ami-e-s et auteurs-trices présents à notre stand : Mustapha Boutadjine,  Juliette Dimet, Chantal Montellier, Nicolas Duffour, Christian Kazandjian (représentant Douglas C. Bravo), Olivier Lannuzel.

  1. Il était également présenté le même jour au stand de Sainte-Geneviève-des-Bois à la Fête de l’Humanité en Essonne.
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Éditions Helvétius à la Fête de l’Humanité autrement

Nous serons cette année encore présents à la Fête de l’Humanité, dans les nouvelles conditions dues à la crise sanitaire.

Le Village du Livre sera accueilli les 11 et 12 septembre à La Bellevilloise (19/21 rue Boyer 75020 Paris)).

Nous présenterons deux nouveaux ouvrages :

Toutes nos autres publications seront naturellement de la partie et notamment Les Lettres françaises, dont nous sommes l’éditeur. 

Ventes d’affiches et de cartes postales de Mustapha Boutadjine et Chantal Montellier.

Plusieurs de nos auteurs et autrices seront présents, les plages de dédicaces seront données sur notre site.

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ACTRICES ET ACTEURS DU RENOUVEAU DE L’ÉDITION

Tout s’accumule en cette année 2020 qui pourrait marquer dans l’histoire une date importante, une cassure. Cela vaut pour Éditions Helvétius comme pour tout le monde. À la Covid-19 et au confinement se sont ajoutées bien des limitations aux libertés individuelles et collectives, au nom d’une raison plus importante. Nous ne sommes pas dans le camp des complotistes ou des amateurs de complots en tout genre. Nous comprenons bien qu’il faille prendre et qu’il fallait prendre des mesures parfois sévères pour combattre la pandémie. Nous savons tous aussi que cette bataille a été rendue plus difficile par l’état de délabrement de notre système de santé, – comme de tous les services publics et l’abandon de filières industrielles- alors que les personnels (médecins, infirmières, personnels techniques) tiraient, avec leurs syndicats, la sonnette d’alarme depuis des années et particulièrement lors de cette grande grève des urgences. Nous publierons des textes et analyses sur cette crise au cours des mois à venir. 

À la crise sanitaire et à l’arrêt d’une partie des productions éditoriales se sont ajoutés la canicule et le redémarrage difficile pour les entreprises de la chaine de l’édition et de la chaine graphique tout simplement parce que le confinement et ce qui a suivi a désorganisé la production et que le travail s’est accumulé. Une reprise d’activité « comme avant » pendant une période de congés (méritée pour toutes et tous) est impossible.

C’est ce qui explique pour une bonne part les retards pris à la sortie annoncée de plusieurs de nos ouvrages. Que nos lectrices et lecteurs, que nos autrices et auteurs nous en excusent.

Pendant cette période nous avons eu, comme tout le monde, une baisse des rentrées financières. Pas tout de suite puisque les éditeurs ne sont pas tributaires de clients de passage. Dans une boutique, un bar, un restaurant, … l’obligation de fermer pendant le confinement  a des conséquences immédiates. Pour l’édition le décalage se fait plusieurs semaines, voir mois après puisque la non production éditoriale n’a des conséquences sur les ventes que plusieurs semaines après. C’est donc maintenant, pendant cette période de soudure, que le plus dur se fait sentir.

Pendant cette période nous avons pu continuer à préparer les livres annoncées et sortir chaque mois Les Lettres françaises, dont nous sommes l’éditeur.

 Comme nous l’expliquions le 17 avril dernier (article Pour Les Lettres françaises, le triangle vertueux , toute commande de livres nous donne les moyens nécessaires à publier d’autres livres et brochures, bien sûr, mais aussi à développer Les Lettres françaises, à lui permettre de gagner de nouveaux abonnés. De même que la multiplication des abonnements aux Lettres permet de donner une plus grande visibilité aux titres de notre maison d’édition. Et dans les deux cas, nous permettons à l’industrie graphique d’avoir également des commandes.

Bien entendu il s’agit de faire vivre dans le monde du livre et de l’imprimé une conception progressiste et humaniste, révolutionnaire en un mot.

Vous l’avez bien compris, nous avons désormais un choix éditorial qui s’étoffe, nous avons également décidé de soutenir une jeune maison d’édition féministe, Daronnes, qui publiera ses premiers ouvrages en janvier prochain. 

Ce choix éditorial, il est à votre disposition : découvrez nos nouveaux titres, faites connaître autour de vous nos publications, devenez avec nous des actrices et des acteurs du renouveau du livre et de l’édition.

Jacques Dimet
Fondateur de Éditions Helvétius

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Pour Les Lettres françaises, le triangle vertueux

La crise sanitaire et les mesures de confinement ont des effets désastreux pour l’édition et notamment pour les plus petites structures. Les librairies sont fermées et donc, nécessairement, les ventes s’en ressentent. Moins de ventes signifie évidemment moins de rentrées financières, et donc des difficultés pour la mise en œuvre des projets en cours et, tout simplement pour faire vivre la structure (loyers, charges, etc.)

Éditions Helvétius est également l’éditeur des Lettres françaises, ce qui lui confère une responsabilité particulière. Depuis plus d’un an Les Lettres françaises sont revenues au papier, ce qui est assez rare dans la presse aujourd’hui. C’est un effort important qui n’a pu être concrétisé que par le travail effectué par l’équipe rédactionnelle et les collaborateurs des Lettres, l’engagement de Éditions Helvétius et l’énergie déployée par notre imprimeur, Rivet, à Limoges, sans qui la qualité des Lettres françaises ne serait pas ce qu’elle est, grâce à la rigueur professionnelle dont ses salariés font preuve. Les Lettres françaises n’auraient pas non plus pu reparaître, dans la version imprimée, sans le soutien sans faille de la Filpac-CGT (Fédération du livre, du papier et de la communication), héritière des fédérations du Livre et du Papier.

Aujourd’hui, malgré le confinement et le Covid-19, qui a touché certains d’entre nous, Les Lettres françaises n’ont pas cessé de paraître. Mais il nous faut aller plus loin. Comme indiqué plus haut, la crise sanitaire aura aussi des répercussions économiques et nous voulons absolument continuer l’aventure des Lettres françaises, sans accroc, ni retard.

C’est pourquoi nous demandons aux lectrices et lecteurs des Lettres françaises, aux amies et amis des lettres, à toutes celles et ceux qui sont attachés à la culture dans toute ses dimensions de nous aider à réaliser 1000 abonnements supplémentaires d’ici la fin de l’année.

Cela sera un cercle vertueux.  Les Lettres françaises sont unique. La revue aborde nombre de thématiques liées à la culture et aux Arts. Elle soutient les jeunes créateurs. Elle critique, elle analyse, elle propose. Faire rayonner Les Lettres françaises c’est aider au développement de la culture dans une approche qui n’est pas dans l’orbite de la pensée dominante en termes médiatiques.

Aider Éditions Helvétius, c’est aussi aider Les Lettres françaises, car plus la structure éditoriale sera forte, plus cela permettra d’aller vers le développement du titre et de ses hors-séries, et de promouvoir comme nous voulons le faire,  des coopérations avec tous les secteurs de la culture. En clair, acheter aujourd’hui, pendant même la période de confinement, des ouvrages des éditions Helvétius, c’est donner plus d’assise aux Lettres françaises. Dans notre catalogue : Franck Delorieux, pour Le rameau vert ; les plasticiens Mustapha Boutadjine et Jean-Denys Phillipe pour respectivement Collage(s) Résistants et Coups doubles ; un carnet inédit de dessins d’Aragon, J.R -75, Le cadeau à Jean, accompagné d’un livret-présentation de Jean Ristat (une analyse de cet ouvrage, Aragon, L’oiseau de feu dans ses dessins d’Olivier Barbarant est également disponible). Nous avons plusieurs livres en préparation, dont la liste figure sur notre site et notamment un nouvel ouvrage de photographie de Franck Delorieux, Regards sur La Havane. Faire des précommandes est vitale pour une structure comme la nôtre.

Enfin, nous avons décidé depuis la fondation de Éditions Helvétius, d’avoir un imprimeur exclusif, avec qui nous avons fait à la fois de la presse, des livres d’art, des romans et des essais. Cet imprimeur, Rivet-PE est aussi un imprimeur du mouvement social. Toute production de livres et de journaux aide aussi cette imprimerie, en ces temps difficiles.

Il s’agit bien là d’un cercle vertueux ou plutôt d’un triangle vertueux : le journal, l’éditeur, l’imprimeur

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L’épidémie de Covid-19

L’épidémie de Covid-19 n’est pas évidemment sans conséquence sur l’activité de Éditions Helvétius. Nous continuons à avancer sur les livres en préparation (*) et sur les prochains numéros des Lettres françaises, depuis nos lieux de confinement.

La sortie de 100 ans d’histoire de France et du PCF (Les rouges s’affichent, sur notre site) qui était prévue début avril est retardée, notre imprimeur travaillant naturellement en effectif réduit et l’exposition programmée à l’Espace Niemeyer étant également repoussée à une date ultérieure. Toutes les commandes seront honorées et tous ceux qui ont souscrits seront prévenus de la date de sortie, probablement fin mai, début juin. Nous donnerons chaque jour des informations sur nos programmations et sur la possibilité ou non de distribuer des ouvrages, dans la période actuelle.

Le meilleur moyen de nous joindre est par mail, car nous n’avons pour le moment pas accès à notre boîte à lettres –courrier. Et toutes les commandes peuvent être faites sur notre site.

Nous allons dans les heures qui viennent, mettre en pré commande nos livres en préparation.

Nous vous invitions d’ailleurs a passer les commandes le plus rapidement possible, car cela nous aidera en trésorerie mais surtout nous permettra d’être solidaire avec notre imprimeur, qui est depuis des décennies au service du mouvement social et du monde du travail.

Pour toute info concernant Éditions Helvétius : liaison@editionshelvetius.com

Pour ce qui concerne Les Lettres françaises : abonnementsllf@editionshelvetius.com

Pour le catalogue 100 ans d’histoire de France et du PCF : centenairepcf@editionshelvetius.com 

(*) notamment Échec au Kaiser, élémentaire pour cher Mycroft, un palpitant livre d’espionnage de Jean-Philippe Milesy ; Cap Échecs de Pascal Lazarre et Jacques-Auguste Trésor, vaste roman historique de Guy Pernet.